Chez des amis de Nadim
Leur maison est a peu près dans le même axe que la nôtre mais plus haut, ils ont donc une vue plus étendue sur Beyrouth, Eva nous racontait que l'été dernier, ils voyaient, depuis leur terrasse les avions israëliens passer et bombarder Beyrouth. cela ne les empêchait pas de sortir et d'aller à la plage ou au restaurant.Les libanais ont vraiment la faculté de continuer à vivre le plus normalement possible, malgré les évènements.
La vie quotidienne n’est pas très facile avec le manque d’eau potable et les coupures d’électricité.
Je n’ai pas compté les litres d’eau minérale, ça part vite, boisson, café, rinçage des fruits, cuisson des légumes
Pour le courant, les coupures ne sont pas régulières, la surprise, lorsqu’on revient très chargés est de savoir si l’on montera les 4 étages à pied, quel luxe lorsque l’ascenseur marche !
Les générateurs ne prennent pas tout en charge, la machine à laver peut fonctionner mais pas l’aspirateur !
Le générateur disjoncte, il faut descendre et remonter nos 4 étages pour le remettre en route, comme nous ne marchons pratiquement pas cela me fait un peu d’exercice, le marché des générateurs doit être très fructueux
Nadim soupçonne que ces coupures pourraient être évitées.
Mais, pour nous, tout cela ne fait pas de mal car en rentrant en France quel luxe d’ouvrir le robinet pour boire un verre d’eau !
Hier, les amis chez qui nous avons dîné nous racontaient que les ponts, bombardés par Israël (98), avaient été très vite réparés mais pas par l’intervention du gouvernement, les principaux reconstructeurs étaient les banques. Les municipalités n’interviennent en rien. Il y a de très belles plages, mais seules les plages privées sont entretenues et nettoyées